Un test de salive pour repérer la fatigue au volant dans la Drôme

L’Institut National de la Santé Et de la Recherche Médicale (INSERM) a entamé la seconde phase de l’étude sur la fatigue au volant le samedi 20 octobre dernier. Les scientifiques étaient présents sur l’air d’autoroute de Saint-Rambert-D’albon (A7, Drôme) pour proposer aux conducteurs le fameux test salivaire.

Les vacanciers comme cobayes

Créer un test salivaire pour détecter la fatigue au volant, c’est l’idée ingénieuse mise au point par les scientifiques de l’INSERM, des Hospices civils de Lyon (HCL) et du CRNL (Centre de recherches en neurosciences de Lyon. Il faut dire qu’elle est à l’origine de nombreux accidents routiers dont la plupart sont meurtrières.

Le projet est encore en phase d’étude. Pour réunir les données supplémentaires utiles à sa concrétisation, l’INSERM a fait une descente sur l’autoroute drômoise. Elle est très fréquentée en cette période de vacances vu qu’elle permet aux automobilistes de se rendre vers le sud de la France.

L’objectif des scientifiques, c’est de réunir la plus grande quantité d’échantillon pour mener une étude plus approfondie en laboratoires. Notons que le principe, c’est de détecter des marqueurs biologiques pouvant indiquer un état de fatigue. Les conducteurs présents sur l’aire drômoise étaient donc les cobayes.

En contrepartie d’une tasse de café, la plupart ont accepté de stationner 15 minutes pour jouer au jeu. Ils se sont même montrés très favorables à cette idée de créer la fatigue-test. Pour eux, c’est un gage de sécurité complémentaire. Il reste à attendre que l’expérimentation arrive à son terme.

Déroulement du « fatiguo-test »

L’opération s’est déroulée en trois étapes. Tout d’abord, les conducteurs devaient remplir un questionnaire. On leur a demandé quelques informations personnelles comme âge et sexe. Mais  il y a aussi des questions sur les habitudes de sommeil, le comportement au quotidien et  le comportement au volant.

Ensuite, les cobayes sont invités à effectuer un jeu combinant réflexe et attention sur une tablette numérique. Pour finir, on leur demande de mâchonner deux morceaux de coton en vue de prélever leur salive. Pour rappel, les données collectées feront l’objet d’une étude dans des laboratoires.

Si via les questionnaires et les tests, on constate qu’un sujet est fatigué, une étape importante est donc franchie. Les donnes permettront de créer un test salivaire pour repérer les risques de somnolence et la fatigue. Notons que lors de la réalisation de cette étude financée par la Fondation Vinci Autoroutes, les scientifiques ont rappelé aux conducteurs quelques règles de sécurité comme la pause toutes les deux heures.

Source : https://www.francebleu.fr/

 

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